La genèse

 

Dans tout projet il y a un commencement, pour ma part si je devais remonter le temps je dirais que tout a commencé dès mon enfance. Ensuite, c’est la vie, la société, l’état de notre planète, nos modes de vie, mes valeurs et mes passions qui ont joué un rôle et qui m’ont permis d’en être là aujourd’hui.

 

De la PASIÓN à la désillusion

 

Accro au shopping

Petite j’aimais déjà beaucoup trop la mode, retrouvez ici les raisons de cette PASIÓN qui m’anime.

Même si je rêvais d’être styliste, la vie et mes choix ont fait que je me suis tournée vers d’autres horizons. 

 

Pendant de longues années, j’ai consommé et consommé un TAS de vêtements, en soldes ou pas (d’ailleurs ceux achetés en solde étaient souvent ceux qui restaient le plus dans mon armoire). J’étais véritablement accro à la fast-fashion, il était courant que je ne mette que 2-3 fois certains vêtements, ou même pas du tout dans certains cas. [* C’est du beau !* ] 

J’avais besoin de faire les magasins une fois par mois. Il y avait pas mal d’achats inutiles. Aussi, la qualité des vêtements était parfois très mauvaise, mais je ne m’en rendais pas compte car je ne connaissais que ça… Dis comme ça, et avec du recul, ça paraît beaucoup moins fun !

 

Prise de conscience

La graine de l’écologie a commencé à germer au lycée, en 2009, mais il a fallu du temps pour que j’opère des transformations dans ma vie.
Puis en 2013, l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh,

m’a mis face à la réalité des conditions de travail des salariés du textile. Je m’en doutais, je ne peux pas dire que je l’ignorais totalement, mais faire l’autruche c’est super facile et pratique. Mine de rien, je n’ai jamais réellement oublié cet événement, je me sentais pendant longtemps impuissante. Jusqu’au jour où j’en ai eu réellement marre, marre d’avoir l’impression d’être complice dans toute cette histoire, de cautionner les mauvaises conditions de travail en tant que consommatrice. 

En plus, d’un point de vue écologique, soyons honnête, il y a de sérieux et nombreux changements à opérer. Entre les produits chimiques utilisés, les collections qui sont de plus en plus nombreuses et le nombre de kilomètres que parcourent les vêtements pour arriver jusqu’à chez nous, la fast-fashion est tout sauf durable. Bref, vous avez compris, les calculs ne sont pas bons !

 

Image source Le Monde, effondrement Rana Plaza au Bangladesh, 2013
 

Moteur, action !

 

En 2019, je commence à opérer un véritable changement dans ma façon de consommer et de m’habiller. Je vous explique ce processus ici, si vous aussi vous voulez changer petit à petit.

 

Puis en 2020, surprise COVID AAAAH ! 

J’étais graphiste et chargée de communication. Je me suis pas mal remise en question, comme beaucoup, le COVID aura eu, au moins, le mérite de nous offrir du temps pour réfléchir. Je n’étais plus autant épanouie dans mon travail, je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais et je ne voyais pas de perspectives d’évolution. 

 

Une chose était sûre, je ne voulais pas travailler pour n’importe qui, et il était important pour moi que je me retrouve dans les valeurs d’une entreprise. J’avais aussi envie de travailler dans le domaine de mes rêves : la mode.

C’est assez étonnant, mais c’est un recruteur qui m’a mis sur la piste de mon projet. Sans m’en rendre compte, je lui décrivais le métier de créatrice de contenu mode et éthique quand j’expliquais ce que je recherchais. Je voulais mettre en avant une mode plus saine, plus raisonnée et plus responsable. En favorisant des pièces de meilleure qualité, fabriquées en France ou en Europe, ou de la seconde main.

 

Et là il me dit : “Pourquoi tu ne tentes pas d’alimenter un compte instagram ?”.

Ben oui, c’est pas bête… C’était si évident, c’était devant mes yeux.

Bim, feux d’artifices dans mon cerveau, tout fuse !

 

C’EST MOOOON PROOOOJET !

Trois mois plus tard, je quittais mon travail, six mois plus tard, te voilà à lire cet article.
Si tu lis ça c’est que toi aussi t’en as marre ? Alors t’es au bon endroit ! Ensemble on va essayer de faire notre part, comme le colibri.

Sur ce blog je vais vous faire découvrir de nouvelles marques de vêtements plus responsables, éthiques, avec une fabrication française ou européenne. On va s’aider à consommer moins mais mieux, en donnant un coup de jeune à certains vêtements que l’on ne porte plus, en achetant de la seconde main…. Mais surtout en restant stylé, car c’est ce que l’on veut au final 😉

 

Je présenterai parfois des marques avec rémunération. Mais je ne présenterai pas n’importe quelle marque, je prendrai le temps de connaître les moyens de fabrication et si elle respecte l’environnement. 

Bye bye le GREENWASHING. 

Aussi, vous pouvez retrouver toutes les marques responsables que j’ai recensées jusqu’à aujourd’hui en cliquant ici.

Enfin, le blog est pour moi un moyen d’expression, je vais mettre ce que je pense, mais vous avez vos propres idées. Nous pouvons échanger sur ce que je vais partager, et je serai heureuse aussi de connaître vos conseils, votre vécu, votre avis… En d’autres mots, exprimez-vous, dans le respect des uns et des autres, ça va de soi.

 

I have a dream à long terme

J’ai changé, je sais qu’il est possible d’aider d’autres à entreprendre ce changement. J’avais envie de faire plus pour la planète et pour l’humain et d’apporter ma contribution. C’est ce qui m’a poussé à faire ce projet.

Car j’ai un rêve, pas un petit rêve, vraiment un BIG DREAM : qu’en participant à ce changement de consommation, en aidant les autres et en étant de plus en plus, la pression sur les grandes marques internationales du textile grandisse et les obligent à revoir tout leur modèle économique. On m’a déjà dit que je vivais dans le monde des bisounours, ça me va au final, essayer de faire bouger les choses au lieu d’accepter les côtés sombres de notre monde. Pour moi ce n’est pas de la naïveté, c’est juste garder espoir d’un monde meilleur. Je ne cache pas que parfois j’ai juste envie d’aller vivre dans une caverne, mais je vais rester encore un peu ici et essayer de vous écrire des trucs biens 😉